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Quelle formation pour les chariots élévateurs ?

Quels sont les différents types de chariots élévateurs ?

Dans le secteur de la manutention et du levage, les chariots élévateurs sont très répandus pour effectuer les tâches de manutention. Ces engins permettent de déplacer et stocker des charges lourdes avec aisance pour quiconque est bien formé. Les chariots élévateurs se déclinent en plusieurs modèles, chacun adapté à des besoins spécifiques. Ils peuvent être à mât rétractable, à mât fixe, à fourche pivotante ou encore multidirectionnels. Le choix dépend des tâches à accomplir, du type et du poids des charges à transporter, ainsi que de l’environnement de travail. Voici l’ensemble des catégories faisant référence au R489 :

  1. Catégorie 1A : Transpalettes à conducteur porté et préparateurs de commandes au sol (levée inférieure à 1 mètre) – Ces équipements sont généralement utilisés dans les entrepôts pour la préparation des commandes et le transport de marchandises sur de courtes distances.
  2. Catégorie 1B : Gerbeurs à conducteur porté – Il s’agit de chariots élévateurs compacts, souvent utilisés dans les espaces restreints. Ils sont généralement utilisés pour le stockage et le déstockage de charges à des hauteurs moyennes.
  3. Catégorie 2A : Chariots tracteurs industriels (tracteur sans dispositif de levage ou avec dispositif de levage d’une capacité inférieure à 1 000 kg) – Ces équipements sont utilisés pour tracter des charges importantes.
  4. Catégorie 2B : Préparateurs de commandes à nacelle élevable (levée supérieure à 1 mètre) – Ces chariots élévateurs permettent de préparer les commandes à différentes hauteurs dans les entrepôts.
  5. Catégorie 3 : Chariots élévateurs frontaux en porte-à-faux – Ce sont les chariots élévateurs classiques, généralement utilisés pour le levage de charges lourdes.
  6. Catégorie 4 : Chariots élévateurs à mât rétractable – Ces chariots sont spécifiquement conçus pour les opérations de stockage en entrepôt, notamment dans les allées étroites.
  7. Catégorie 5 : Chariots élévateurs à prise latérale – Ces équipements sont utilisés pour le levage de charges longues, comme les barres d’acier, les tubes, etc.
  8. Catégorie 6 : Chariots élévateurs à poste de conduite élevable (levée supérieure à 1 mètre) – Ces chariots permettent au conducteur de se déplacer avec la charge à une hauteur élevée.
  9. Catégorie 7 : Chariots élévateurs à bras télescopique – Ils sont souvent utilisés sur les chantiers de construction pour le levage de charges à des hauteurs importantes.
  10. Catégorie 8 : Chariots élévateurs tout-terrain – Ils sont conçus pour le levage et le transport de charges sur des terrains accidentés ou inégaux.

Quelle formation ?

Deux choix s’offrent aux entreprises : le CACES et l’autorisation de conduite. Une fois de plus, avec des engins qui restent au sein de l’infrastructure de l’entreprise, il est censé de former les équipes à travers une autorisation de conduite. C’est-à-dire une formation qui va déboucher sur une attestation de compétences sur laquelle, l’employeur pourra s’appuyer pour rédiger ses autorisations de conduite. La durée des formations en autorisation de conduite est d’une journée en formation recyclage et de deux jours en formation initiale seulement si vous couvrez une catégorie. Si l’entreprise détient plusieurs catégories d’engins, bien que la théorie risque d’être la même, nous devons ajouter un ou plusieurs jours de formation pour l’aspect pratique de la formation. Consultez-nous pour vous conseiller sur les meilleurs délais à prendre en compte en fonction du nombre de participants et du nombre de catégories.

Le CACES est ici une perte de temps et d’argent pour l’employeur.

Qui peut conduire un chariot élévateur ?

La conduite d’un chariot élévateur ne s’improvise pas. Elle requiert des compétences spécifiques et une bonne maîtrise de la machine. En France, il est obligatoire pour l’employeur de s’assurer que ses employés sont aptes et formés à la conduite des chariots élévateurs en respectant l’Article R4323-55 : « La conduite des équipements de travail mobiles automoteurs et des équipements de travail servant au levage est réservée aux travailleurs qui ont reçu une formation adéquate. Cette formation est complétée et réactualisée chaque fois que nécessaire ».

Ainsi, quiconque à 18 ans accompagné d’un certificat médical et d’une formation adéquate peut conduire l’engin de manutention.

Quel document obligatoire pour conduire un chariot élévateur ?

Pour conduire un chariot élévateur, l’opérateur doit disposer d’une autorisation de conduite délivrée par l’employeur. Cette autorisation n’est pas un simple document administratif, elle atteste de la compétence de l’opérateur à conduire en toute sécurité l’équipement de travail mis à sa disposition.

L’employeur, avant de délivrer cette autorisation, doit s’assurer de l’aptitude médicale de l’opérateur, de sa connaissance des consignes de sécurité propres au site et de sa capacité à conduire l’équipement en toute sécurité. Cette capacité est généralement validée par une formation spécifique, telle que le CACES.

L’importance de la prévention des risques, de la maintenance et des VGP

La conduite d’un chariot élévateur implique une série de risques : chutes de charges, collisions, renversements… C’est pourquoi la prévention des risques est un aspect essentiel de la formation à la conduite de ces machines.

En outre, pour garantir la sécurité et la performance de l’équipement, une attention particulière doit être portée à sa maintenance. Le carnet de maintenance et le certificat de conformité sont des documents essentiels qui attestent du bon suivi de l’entretien de la machine. De plus, les vérifications générales périodiques (VGP) sont des contrôles obligatoires pour s’assurer de la conformité et de la sécurité de l’équipement. Les vérifications générales périodiques sont une série de contrôles réalisés par un organisme compétent pour vérifier l’état, la conformité et le bon fonctionnement du chariot élévateur. Ces vérifications, qui doivent être effectuées au moins une fois par an, voire tous les 6 mois et comprennent un examen détaillé de l’ensemble des composants de la machine.

La VGP donne lieu à un rapport, dans lequel sont consignées toutes les observations et recommandations du contrôleur. En cas de non-conformité, des mesures correctives doivent être prises immédiatement. La VGP est une obligation légale qui vise à garantir la sécurité des opérateurs et à prévenir les accidents du travail.

Le rôle crucial de l’employeur

En matière de sécurité et de formation à la conduite des chariots élévateurs, le rôle de l’employeur est crucial. C’est à lui qu’incombe la responsabilité de fournir une formation adéquate à ses employés, de délivrer l’autorisation de conduite, de veiller à la réalisation des vérifications générales périodiques et de s’assurer du respect des consignes de sécurité.

L’employeur doit aussi veiller à la mise à jour du document unique d’évaluation des risques, qui recense l’ensemble des risques professionnels liés à l’activité de l’entreprise et définit les mesures de prévention à mettre en place.

En conclusion, conduire un chariot élévateur est une tâche qui requiert des compétences spécifiques et une solide formation. Il est indispensable pour l’employeur de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de ses employés et la conformité de ses équipements.